INVITATION
INTERVENTION PLASTOIQUE
2021
2022
INVITATION
2022
2022
INSTALLATION
2021
RETOUCHE
NOTE D'INTENTION
Université Paris 1 - École des Arts de la Sorbonne
Devoir " Pratique de l'image "
Derrière un simple rideau de porte en bambou se cache le son de l’été. Un son claire et reposant. Un son qui donne le temps. Un son provoqué par le vent qui souffle dans les tiges de bambou me rappelle les étés étouffants mais calmes du Japon.

C’est ainsi que j’ai trouvé ce lieu ; le sanctuaire Atago dans Tokyo même. Le lieu est ce qui est le plus intéressant. Le sanctuaire est dans un quartier agité, le monde grouille, la pollution inonde l’air et une minute passe en une seconde.
Puis, arrivant devant cette lourde arche, le torii, nous comprenons que nous sommes devant l’Atago-jinja.
Un vaste escalier poursuit ce long chemin spirituel. Les quatre arches rouges que j’ai disposées sont là pour nous soulager. Plus on passe d’arches, plus le son est calme, plus ce petit bruit de bambou lave la crasse de la ville.

Chaque arche nous décharge, nous enlève de lourdes chaînes que l’on accumule, puis à la fin de ces 86 marches, au 26ème mètre au-dessus du niveau de la mer, nos pieds ne touchent plus terre, nous sommes arrivés au sanctuaire shintoïste.

N’importe qui serait tenté de monter sur cette colline, les travailleurs acharnés pour se relâcher de la chaleur de l’été, du stress de la ville, nos aînés pour se promener, les jeunes pour courir et apprécier l’espace et la flore...

Tout le monde peut y accéder, chacun peut être touché par ces grandes arches faites de bois et les tiges de bambou qui vole avec le vent et le mouvement humain. Ce que je crée ne doit pas être pris pour améliorer un environnement mais juste ajouté temporairement une installation qui restera gravée dans notre mémoire. Tous les matériaux utilisés sont d’origine naturelle, comme le bois rouge pour les différentes arches ou les petites tiges de bambou rouge également.

Le projet est envisageable mais un avis d’ingénieur serait fondamentalement nécessaire. Le poids de ces arches est énorme et il n’est pas question de modifier les marches de ce sanctuaire en clouants au sol d’immenses lambeaux de bois. J’imagine donc des blocs de béton en bas de chaque pied. En étant non shintoïste et non japonaise, je doute fort être légitime. Mais travailler avec des collaborateur locaux pourrait justifier cette idée. Et grâce à cette installation nous pourrions apprendre à prendre le temps et apprécier ce que provoquent nos sens.

Les personnes que j’admire et qui m’ont pleinement inspiré ces installations, sont
Christo et Jeanne Claude.
Leurs installations sont tellement inimaginables et pourtant quand elles deviennent palpables, avec d’immenses draps ou un nombre incalculable de parapluies nous ne pouvons qu’être admiratif.
philphil
dans l’espace public
événement 111 ans
fragmenter la ville
« Bains numériques »
création verrière
INSTALLATION
2022
jouer avec l'échelle